Lorsque les opales s'inspirent de l'art ; ou peut-être est-ce l'art qui se serait inspiré des opales ?

Connaissez-vous ce courant de peinture français, qui s'appelle le "Fauvisme" ?
Révélé en 1905, le fauvisme est caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques. Les peintres ont recours à de larges aplats de couleurs violentes, pures et vives, et revendiquent un art fondé sur l'instinct.

C'est sous la conduite de Matisse et aussi sous l'influence de Van Gogh que les futurs fauves (Vlaminck, Derain, Manguin…) expriment dans leurs envois au Salon d'Automne un farouche et virulent enthousiasme pour les joies dynamiques des tons les plus crus.

Le qualificatif "fauve" désignera les toiles qui porteront la couleur pure à ses limites extrêmes. « Le fauvisme », dira Matisse, « est venu du fait que nous nous placions tout à fait loin des couleurs d'imitation et qu'avec les couleurs pures nous obtenions des réactions plus fortes ». Quelle riche idée !

Mais stoppons là ces cours d'histoire de l'art, fortement "inspirés", je dois l'avouer, par Wikipédia.

Toujours est-il que ce mouvement pictural, très présent en Provence (région que j'habite) est à mon goût particulièrement réussi, très gai, même dans ses quelques représentations les plus sombres, telles que la toile ci-dessous ("Champ rouge", Maurice de Vlaminck) .

On ressent la chaleur de l'été, le ciel qui s'assombrit, et les pluies chaudes arrivant que l'on pourrait comparer aux fameux "rain-shower" d'outre-manche.

Alors je vous laisse seul juge. Pour moi, la ressemblance est bluffante, entre cette opale et ce tableau.

La nature n'avait-elle pas déjà tout inventé ?... ;-)


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